Après une semaine loin du Var et dix heures de route, je reprends le clavier.
Il est tard (tôt?), mais je vais essayer d'écrire, sans trop de désordre, les réflexions qui m'ont accompagné sur le chemin de bitume.
Le temps des rassemblements approche.
Pas facile d'allier les multiples courants écolos, la gauche
libre, les gauches de partis dont certaines sont libres aussi et
d'autres qui le sont un peu moins.
Ce n'est jamais simple de remonter les émiettements et les égarements passés. Faire l'effort d'oublier les anciennes débandades, mais les garder dans un coin de la mémoire.
Pas facile d'accueillir ceux qui s'approchent sous des
déguisements plus ou moins transparents.
Recevoir les jeunes, par contre, est un véritable plaisir. Avec eux se pose moins la question de l'opportunisme.
Leur impatience est d'abord celle de l'action, de l'envie de servir coûte que coûte et de culbuter les injustices.
Les critères tournent toujours autour de la sauvegarde de l'humanité, de la vérité, de la liberté, de la laïcité, des droits de l'homme et du refus des injustices, tout en maintenant l'esprit critique aux aguets.
Sans état d'âme, je laisse la gauche qui double à droite, aux
cyniques, aux intéressés et aux affairistes.
Je préfère la résistance à la révolution et je ne cède rien aux
séductions du pire.
Il s'agit, pour toutes les bonnes volontés, de construire ensemble un chemin qui donne du sens au temps et d'écarter les chemins qui ne mènent nulle part.
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