Toutes les oligarchies de la planète, qui ont dans leurs mains l'avenir des populations qui se taisent, font plus ou moins le pari que des technologies nouvelles répareront les dégâts causés par les technologies précédentes.
Cela me semble très optimiste et en tout cas ressemble fortement à un pari. Faut-il jouer aux cartes ou aux dés l'avenir de l'humanité?
L'usage intensif des engrais, par exemple, appauvri les sols et affaiblit les plantes cultivées qui sont attaquées par les champignons et les insectes. On fait alors appel aux pesticides.
Mais ces pesticides, couplés à d'autres substances produites par l'homme, tuent les abeilles.
La pollinisation disparaît peu à peu et l'agro-industrie proposera bientôt des technologies pour remplacer les abeilles.
Ce type de course sans fin ne peut être gagnée, car toute production est source de dégradation et de pollution.
La difficulté vient des oligarques de la planète qui veulent maintenir leur niveau de vie et leurs fantasmes: Mars, le transhumanisme... Et que les beaucoup moins riches que nous sommes, veulent continuer à bénéficier du festin destructeur.
Toutes les solutions techniques qui permettent de repousser les décisions ultimes et incontournables, en faisant croire qu'on a la réponse miracle, finissent par être acceptées.
"Encore un instant, je vous prie Monsieur le bourreau!" supplia Jeanne du Barry sur l'échafaud, avant d'être guillotinée en 1793.
A quel degré de dégradation faut-il arriver pour atteindre la pleine conscience de ce qui doit être fait?
Troquer des conforts de milliardaires, des conforts immenses, ou très grands, ou seulement grands, ou plus petits, ou même insignifiants, contre de la sobriété?
Si nous attendons trop, le choc et les frustrations seront si forts que la violence arrivera avec le désespoir.
Selon les estimations, si on ne fait rien pour arrêter le réchauffement et la destruction du vivant, le choc c'est pour dans 5 à 30 ans.
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