Un écosystème est susceptible de mieux résister aux changements de son environnement si le nombre des espèces qui le compose est important.
En effet, chaque espèce a une façon qui lui est propre de réagir aux changements.
Plus il y a d'espèces, plus les chances sont fortes d'en avoir un grand nombre susceptible d'évoluer favorablement en maintenant la stabilité de l'ensemble.
Les plantes et les animaux d'un même écosystème doivent aussi s'adapter les uns aux autres. Tout changement modifie les relations entre les êtres vivants. Il peut y avoir compétition, symbiose ou complémentarité.
Tout changement rapide est délétère. Les extinctions d'espèces s'expliquent par des changements brusques dus par exemple au volcanisme ou à des chutes de météorites.
Maintenant, il y a l'homme...
Chez nous, l'urbanisation du littoral, avec son cortège de ports de plaisance et de bateaux, favorise la perte de la biodiversité.
Les posidonies, qui sont des herbes vivant sous l'eau et non des algues, abritent environ 500 espèces animales et végétales. La disparition de cette seule plante provoquerait la disparition des 500 dont elle constitue l'habitat.
Les changements extrêmement lents, avec une évolution à l'échelle des temps géologiques par exemple, permettent à la biodiversité de se maintenir et d'évoluer sans trop de heurts.
Lorsque les conditions de croissance d'une plante sont modifiées rapidement, par un pesticide par exemple, c'est très grave. Les papillons peuvent ne plus avoir accès au nectar des fleurs et mourir sans pouvoir jouer leur rôle de pollinisateur.
Par contre, si le changement est lent et que la corolle de la fleur devient plus profonde, la trompe des papillons aura le temps de s'allonger au fil des générations.
Aucune espèce ne peut survivre seule, dans la nature comme en laboratoire.
C'est la même chose pour l'homme. Pour survivre, les échanges avec d'autres espèces sont indispensables. On parle de symbiose, étymologiquement "vivre ensemble", c'est a dire être à la fois solidaires et complémentaires.
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