mardi 3 décembre 2024

Si on parlait de l'énergie nette: l'exemple de l'essence 1/2

 

Pour pouvoir bien comparer les différentes filières énergétiques entre-elles, il serait indispensable d'utiliser le concept "d'énergie nette"

Or, aucune des lois publiées depuis l'accord de Paris en 2015, n'utilise cet outil.

Cela entraîne des confusions et de l'auto-satisfaction, chez les tenants du développement durable, par exemple.

Qu'est-ce donc que cette énergie nette?

Pour essayer d'être simple, pour produire de l'énergie, il faut dépenser de l'énergie.

Comme nous allons vers une raréfaction des ressources, l'énergie dépensée pour obtenir un produit fini est de plus en plus importante.

On creuse plus profond, plus loin des usines de production, avec des produits parfois de moins bonne qualité.

L'énergie nécessaire à l'extraction est de plus en plus importante, alors que "l'énergie brute" est de plus en plus rare et difficile d'accès.

On a donc, en résumé : énergie nette = énergie brute - énergie nécessaire pour rendre utile cette énergie brute.

Si on prend le cas de l'essence ("énergie nette"), il y a 50 ans, le coût du traitement de 15 litres revenait à 20 centilitres. Cela comprend l'extraction du brut ("énergie brute"), le raffinage, le transport, la distribution. 

Aujourd'hui, il faut 1 litre.

C'est vrai pour toutes les énergies.

Plus on avance dans le temps, plus l'énergie nette diminue.

Cela peut même aller jusqu'à annuler complètement cette "énergie nette".

C'est le cas pour les biocarburants, où "l'énergie nette" a totalement disparu. Ils ne perdurent qu'à coup de subventions réalisées sous la pression des lobbies du monde agricole. 

Il serait bien plus profitable d'utiliser les champs et les agriculteurs pour produire de la nourriture! Mais c'est ainsi.

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