mercredi 4 décembre 2024

Si on parlait de l'énergie nette: on fait quoi dans six ans? 2/2

 

On a vu hier, la situation de l'essence. Mais la baisse dans le temps, concerne toutes les énergies.

De nombreux chercheurs ont ainsi montré que l'excès d'énergie diminuait inexorablement.

Y compris dans certaines énergies, comme le photovoltaïque.

Ils ont montré que pour maintenir un standard de vie à l'américaine ou à l'européenne (qui est pourtant moindre que la précédente), il faudrait une énergie nette 10 fois supérieure à l'énergie investie.

Pour le photovoltaïque, l'énergie nette n'est que 2,5 fois supérieure à l'énergie investie. C'est trop insuffisant pour que cette filière soit énergétiquement rentable.

Elle n'aurait énergétiquement d'intérêt, que si le niveau de vie baissait drastiquement, pour assurer les besoins de base, comme dans les villages reculés d'Afrique ou d'ailleurs.

Le problème est le même pour les métaux rares que nous utilisons sans substituts possibles. 

Je veux parler de ceux qui sont incontournables dans les smartphones, dans les écrans, les batteries et les nouveaux réacteurs nucléaires.

En 1949, déjà, Charles Hall, avait calculé la baisse de l'énergie nette des énergies fossiles (pétrole et gaz).

Elle était de 50 à son époque et devait passer à 40 en 1970, à 20 en 2007, à 10 en 2030, et à 5 environ en 2050.

En clair, il n'y aura bientôt plus assez d'énergie nette pour assurer à tous notre train de vie actuel, avant la fin de cette décennie.

Alors, on fait quoi?

 Pour aller plus loin dans la réflexion, un article de l'INRIA de Grenoble:

https://www.annales.org/re/2023/re111/2023-07-08.pdf

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