Les quartiers prioritaires de la ville (QPV) se définissent essentiellement par la faiblesse des revenus de leurs habitants, comparée à celle de la France et de l'agglomération où elles sont implantées.
Pour l'ensemble de la ville de Fréjus, le taux de pauvreté* est de 18% (il est de 13% à Saint-Raphaël).
*Ce taux de pauvreté correspond à la proportion des personnes faisant partie de ménages dont le niveau de vie (après transferts, impôts et prestations sociales) est inférieur au seuil de 60 % de la médiane du revenu disponible de l'ensemble de la population.
Il correspond à un revenu de 1 216 euros par mois pour une personne vivant seule et de 2 554 euros pour un couple avec deux enfants âgés de moins de 14 ans.
A Fréjus, deux quartiers sont classés QPV: La Gabelle et l'Agachon.
La Gabelle accueille environ 2500 habitants.
55% de sa population est considérée comme pauvre*.
24% des jeunes de 16 à 25 ans non scolarisés sont sans emploi.
14% des familles sont monoparentales.
L'Agachon, quartier excentré coincé entre la RN7 et le Reyran, accueille 1600 habitants.
35% de sa population est considérée comme pauvre*.
25% des jeunes de 15 à 25 ans, non scolarisés, sont sans emploi.
32% des familles sont monoparentales.
Un contrat de ville a été signé pour aider les habitants dans la période allant de 2024 à 2030.
Différents partenaires institutionnels font partie du groupe de pilotage, mais c'est l'agglo qui pilote sur le terrain, sous l'autorité de Masquelier.
Il arrête les orientations et gère la mise en œuvre. Ces quartiers ont donc droit à 2 maires pour veiller sur eux.
L'été dernier, le jour de la signature du contrat, Rachline n'était pas présent.
Une
adjointe de convictions, fille d'immigrés tunisiens passée par
différents partis de gauche et La République En Marche, a signé pour
lui.
Avec ces trois-là, je suis certain que la situation va s'améliorer.
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