Votez et lavez-vous les mains!

 Le Sénat vient de voter une proposition de loi du député écologiste Nicolas Thierry pour limiter les PFAS.

A partir du charbon et du pétrole, depuis les années 40, l'industrie combine des atomes de carbone et de fluor. Elle a créé ainsi des molécules, qui sont parmi les plus stables de la chimie organique.

On les appelle plus communément "polluants éternels", car leurs processus de dégradation sont quasi inexistants.

On les trouve dans les textiles imperméabilisés, dans les poêles anti-adhésives, dans les peintures, les couches, les mousses contre le feu, les cosmétiques, certains médicaments...

En fait, ils sont partout.

Certains d'entre-eux, cancérogènes avérés, ont été retrouvés dans les cheveux de plus de la moitié des personnes testées, alors qu'ils étaient interdits depuis 15 ans.

En 2019, Santé publique France a réalisé une vaste étude, montrant que 100%  des adultes et des enfants testés présentaient des résidus d'au moins un de ces "polluants éternels".

Ils sont tellement nombreux qu'on a du mal à évaluer leur nombre, compris entre 5000 et 10 000.

Ce que l'on sait, par contre, c'est que ceux qui sont de petites tailles traversent les membranes cellulaires et sont capables de provoquer des effets toxiques sur la santé et de pénétrer dans les plantes.

12% des légumes et 20% des fruits produits dans l'Union européenne contiendraient au moins un de ces polluants.

L'eau et les sols sont également touchés.

Dimanche, allez voter puis lavez-vous les mains...

Le bulletin de vos candidats préférés doivent bien être porteurs de quelques "polluants éternels" provenant des encres et du papier!