L'article d'aujourd'hui sera peut-être un peu difficile à lire, vous m'en excuserez.
Mais il parle d'un souffle de vie et d'espoir, et en cela il est
loin des conneries de Macron, de Ciotti, de Mélenchon, de Bardella et des
autres.
La vie ne tient vraiment qu'à un fil!
Pour qu'elle soit possible, il a fallu la réunion heureuse de multiples facteurs.
Nous ne sommes, au départ, que chimie pure. En particulier des chaînes à squelettes de carbone, d'oxygène et d'hydrogène associés, de phosphore et d'azote, avec une pointe de soufre.
Je ne décrirai pas tous les facteurs de temps, d'atmosphères, de rotation, de stabilité d'orbite de notre planète qui furent nécessaires à la vie. Mais il a fallu que se forment les atomes simples et lourds, puis des molécules de plus en plus complexes.
Notre ADN, porteur du code de la vie, en est une par exemple, qui mesure près de deux mètres.
Or tout cet assemblage est hyper-fragile. Il suffirait de changer la dix-huitième décimale du proton, ou d'une façon générale, de façon infime, la valeur des constantes fondamentales, pour que la vie s'arrête.
Le congrès annuel de l'American Society for Microbiology d'Atlanta s'est terminé hier, avec une communication très importante.
Des chercheurs viennent d'identifier des métabolites (petites
molécules organiques) qui auraient un lien avec trois maladies
neurodégénératives: Alzheimer, Parkinson et Charcot.
Des bactéries intestinales joueraient un rôle dans la synthèse et la dégradation de métabolites présents dans le microbiote intestinal.
La dégradation de ces métabolites et ses conséquences provoqueraient une accumulation de sulfure d'hydrogène (hydrogène et soufre associés) responsable du dysfonctionnement des mitochondries, elles-mêmes chargées de fournir l'énergie aux cellules.
Ces chercheurs ont peut-être ainsi trouvé le "chaînon manquant" permettant de comprendre ces maladies.
C'est un véritable espoir pour les malades concernés.
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