mardi 11 octobre 2022

Notre espèce pourrait-elle disparaître?

   Le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) a beaucoup axé ses rapports sur l'augmentation du climat de 1,5° à 2° depuis le début de l'ère industrielle. 

D'autres chercheurs souhaitent aller plus loin et pensent qu'une hausse de +3° avant 2100 pourrait avoir des conséquences qui n'ont pas été suffisamment étudiées et qui seraient sous-estimées.

C'est ainsi que des climatologues de l'Université de Cambridge (Angleterre) et de Nanjing (Chine) ont publié le 1er août dernier dans une revue scientifique américaine renommée, une étude qui demande que le risque d'extinction de l'espèce humaine soit mieux étudié (voir: Proceedings of the National Academy of Sciences).

Ils estiment cette extinction faiblement possible, mais pas nulle.

Avec des températures moyennes de 29° pour le quart de l'humanité avant 2070, la hausse des températures serait bien sûr un problème pour elle-même. 

Mais les chercheurs craignent encore plus les quatre grandes conséquences de ces hausses: les maladies, la malnutrition, la famine et les guerres.

Dans cette hypothèse, ils indiquent par exemple que deux puissances nucléaires seraient touchées et que plusieurs laboratoires abritant les agents pathogènes les plus dangereux, seraient concernés.

Les quatre grandes conséquences ont été analysées individuellement, mais pas assez simultanément, lorsque des effets "dominos" s'enclencheront en cascades. 

Ils citent par exemple  la dégradation des forêts provoquant la production de CO2 à la place de son absorption, la libération du méthane du permafrost (gaz à effet de serre 28 fois plus puissant que le CO2) et l'apparition de nouvelles pandémies.

 

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