Pour éviter leur extinction, les
espèces vivantes sont naturellement capables d'adaptations, à condition
qu'elles ne soient pas trop rapides et qu'elles se tiennent dans
certaines limites.
L'augmentation de température au cours du
siècle en cours pouvant aller de 2° à 5°, des chercheurs de l'université
de ZURICH ont essayé de mesurer quelle serait la tolérance thermique de
bactéries en laboratoire. Les bactéries choisies étaient les plus aptes
à une reproduction rapide et résistaient naturellement à des
températures allant de - 2° à 29°.
L'adaptation concerne toutes
les espèces, végétales et animales, mais l'utilisation de bactéries est
un moyen simple de voir quelle température maximale ces êtres vivants
sont capables de supporter avant de mourir, donc avant l'extinction.
Après
avoir multiplié ces bactéries 900 fois entre 15° et 30°, les chercheurs
ont eu la mauvaise surprise de constater qu'aucune colonie n'a pu
dépasser les 30° pour leur survie. Soit 1° de plus que ce dont elles
sont capables dans la nature.
Pour un seul petit degré de plus, la mort intervient par dénaturation des protéines et/ou modification de leur configuration.
Ce
constat est inquiétant sur l'aptitude du vivant à résister
physiologiquement au changement climatique en cours, quelles que soient
les espèces.
Si les bactéries ont du mal à survivre, les
organismes de plus grandes tailles, ayant un nombre d'individus plus
restreint et vivant au plus près de leurs tolérances thermiques maximum,
ont du souci à se faire.
Pour ceux qui l'oublient parfois, rappelons que l'homme est un animal.
Ce blog est écologiste et social. Il se donne 2 objectifs: Informer les citoyens de l'agglomération de Fréjus/Saint-Raphaël pour favoriser leur participation à la gestion des affaires publiques. Agir politiquement sur les sujets dont dépend l'équilibre de la biosphère: rupture climatique, dégradation de la biodiversité, meilleur équilibre du temps, des savoirs, des fruits du travail et lutte contre les extrêmes droites. Contact: frejusencouleurs@laposte.net
jeudi 21 juillet 2022
Mauvaise surprise pour les chercheurs et pour l'homme
Pour lui, le seuil mortel se situe à 35 degrés de température extérieure humide continue.
C'est la situation où le corps ne peut plus transpirer suffisamment pour maintenir sa température interne autour de 37°.
Le GIEC prévoit que ce seuil sera atteint
vers 2100 si rien ne change, mais ce niveau aurait déjà été mesuré pendant une à deux
heures au Pakistan et aux Emirats Arabes Unis.
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