Le Blog de
Joël HERVE : https://forumjulii.blogspot.com/
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« Fréjus en Couleurs »
proposera dans son programme une fusion des communes de la CAVEM en s’appuyant
sur un référendum local.
La durée d’une mandature sera nécessaire pour réaliser
la totalité de cette opération.
Deux groupes
pourraient s’opposer à cette transformation, mais ils devraient être convaincus
du bienfait de cette proposition en lisant cet argumentaire qui n’est peut-être
même pas exhaustif.
Cette
nouvelle gestion de la cité pourrait susciter la méfiance de personnes nées dans
chacune des communes et fières d’y avoir grandi, d’y avoir peut-être fondé une
famille et d’y résider. Ce sentiment d’appartenance n’est pas illégitime et
concernerait essentiellement les plus âgés d’entre-nous. Depuis quelques décennies,
tous les bébés naissent à Fréjus et les résistances seront certainement moindres.
Pourtant, la vie sociale d’un quartier est souvent plus forte que
l’appartenance communale et les avantages sont tels que nous devrions pouvoir
convaincre.
La deuxième
opposition à ce changement proposé viendra de certains élus en fonction et des plus intéressés parmi ceux qui veulent prendre leurs places.
Comme ils
ont un pouvoir médiatique assez puissant, nous pouvons imaginer qu’ils
chercheront à discréditer à la fois ce
projet et leurs auteurs.
Ils éviteront certainement d’évoquer la perte des multiples cumuls qui
leur permettent parfois de vivre très nettement au-dessus de ce qu’ils font
pour le bien commun.
Pourtant, les avantages sont nombreux
et nous voudrions vous les présenter en quelques mots.
Contrairement
à ce que l’on pourrait croire, de nombreux habitants y sont favorables (cf
l’article de Var-matin du 24 janvier 2019-page 2) et beaucoup d’autres le
seraient si on les aidait à en distinguer les bienfaits. Il importe de préciser
tout d’abord que la loi (article 72 de la constitution) permet les fusions. Politiquement,
le maire est un des rares élus à être identifié et à conserver la confiance de
la population.
Mais qui sait aujourd’hui qui est le président de la
CAVEM ? La structure est quasiment illisible, malgré la débauche de
bulletins édités et les opérations de communication réalisées à grands frais.
La réduction du nombre de communes
contribuerait à :
. Atténuer le millefeuille
territorial national.
La France est le pays qui compte le plus grand nombre de communes et
possède à elle seule près de 40% des communes de l’Union européenne:
35 000 pour 67 millions d’habitants.
L’Allemagne en compte seulement 11 000 pour 83 millions d’habitants
et l’Italie 8 000 pour 62 millions d’habitants.
. Faire des économies en globalisant les achats, en
diminuant le nombre d’indemnités d’élus à verser et de cadres territoriaux à
rémunérer, en permettant de mieux gérer les postes et les fonctions qui existent
dans l’ensemble des effectifs et donc d’être plus efficace pour le bien commun.
. Améliorer la démocratie en évitant les élections internes au
second degré.
Les citoyens n’ont pas choisi le président de la CAVEM qui est un
conseiller municipal de Saint-Raphaël.
. Améliorer la démocratie en évitant les élections internes au troisième degré.
En ce moment, par exemple, les
citoyens n’ont pas choisi le président du SMIDDEV qui est par ailleurs premier
adjoint de sa commune et choisi parmi les vice-présidents de la CAVEM. On
notera au passage que le vice-président du SMIDDEV est le président de la
CAVEM.
Les titres pleuvent autant que les indemnités…
. Baisser les impôts et réorienter les dépenses dans
l’intérêt commun. Les taux d’imposition sont actuellement assez proches dans les
communes et un lissage en douceur serait possible sur une mandature.
. FREJUS/SAINT-RAPHAEL deviendrait
ainsi la trente-deuxième ville de France en nombre d’habitants et se situerait quelque part entre METZ,
PERPIGNAN et BESANCON.
Elle pourrait enfin
peser pour obtenir des équipements publics à caractère national, comme
un premier cycle universitaire ou un Centre Hospitalier Universitaire.
Rejetée
sans cesse par MARSEILLE, TOULON et NICE, la nouvelle cité pourrait trouver sa juste place dans la Région
et dans le pays.
Nous résumons :
- - Quelques mécontents attachés aux
lieux et à leurs indemnités.
-
- Un peu plus de démocratie.
-
- Une meilleure gestion des ressources
matérielles et humaines.
-
- Un rôle plus important de la nouvelle
cité dans son environnement.
-
- Un gain en équipements collectifs.
-
- De meilleures perspectives d’avenir
pour les jeunes et les chômeurs.
-
- Avec en prime moins d’impôts à terme.
Les bienfaits l’emportent largement
sur les désagréments.
Alors, choisissez la fusion et rejoignez
« Fréjus en Couleurs » !
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