Le Blog de
Joël HERVE : https://forumjulii.blogspot.com/
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Au fur et à mesure de l'avancement de la campagne, j'ai pu constater qu'un quart environ des personnes rencontrées ne croit pas du tout au réchauffement climatique lié aux activités humaines.
Les bêtises trumpiennes et de multiples réseaux sociaux n'y sont certainement pas pour rien. Ils conduisent même certains candidats à l'élection municipale de FRÉJUS à nier le phénomène!
Tout aussi étonnant, le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) est souvent inconnu. C'est pourtant l'organisme officiel, ouvert à tous les pays membres de l'ONU, chargé d'effectuer la synthèse des travaux des chercheurs du monde entier et de proposer des solutions pour lutter contre la modification du climat. Ces experts nous expliquent:
- que la température s'est élevée de 1° depuis le dix-neuvième siècle et la première révolution industrielle,
- qu'en continuant à ce rythme, on va passer à 1,5° dans une douzaine d'années, puis s'approcher des 2 degrés au-delà duquel le processus deviendra pratiquement incontrôlable,
-que par effet domino et cumulatif, la vitesse du réchauffement s'accélérera, rendant la vie très difficile pour l'espèce humaine.
Pour ceux qui doutent encore, je précise que le GIEC a été récompensé en 2007 par le Prix Nobel de la Paix.
En France, l'action de nos décideurs, souvent en décalage avec les discours, ne contribue pas à améliorer la vision juste.
La fiscalité écologique aurait dû, logiquement, intelligemment, faciliter la transition énergétique en aidant les plus modestes d'entre-nous. La priorité des priorités consiste bien à subventionner l'isolation des passoires thermiques où vivent encore sept millions de personnes. En diminuant très significativement les factures de chauffage, on améliorerait le pouvoir d'achat et le confort de vie, tout en créant des centaines de milliers de besoins de formation et d'emplois. Je rappelle que " la cité du savoir et des métiers", au programme de "Fréjus en Couleurs", prévoit de former des demandeurs d'emploi et des jeunes dans ces métiers.
Mais revenons à la taxe carbone. Aussitôt prélevé cet argent fut prévu pour compenser les exonérations de cotisations sociales des employeurs.
Que font l’état, la Caisse des dépôts et les multiples offices de l'habitat?
De la même façon, le Crédit d'Impôt pour la Compétitivité et l'Emploi (CICE) fut transformé en baisse définitive des cotisations sociales et n'a induit aucune contrainte pour les entreprises. On aurait pu imaginer, en contrepartie, qu'elles investissent une partie des marges retrouvées dans la transition écologique, ou au moins dans l'économie réelle et non dans la sphère privée ou la financiarisation. L’État aurait pu aussi imposer une diminution de leurs frais propres en énergie. Mais non, rien de tout cela!
Les objectifs de la FRANCE, fixés à la suite des accords de PARIS sur le climat, sont inférieurs aux prévisions de 4,5% pour les émissions de gaz à effet de serre et pour la consommation d’énergie.
La FRANCE ne tient pas ses engagements.
La rupture climatique impose un changement très rapide de politique en cessant de favoriser ceux qui le sont déjà et de minorer les problématiques de la rupture climatique. Ceux qui, localement, soutiennent cette politique ne peuvent continuer à leurrer les FRÉJUSIENS en se déclarant à la fois apolitiques et écologistes.
Le marché est certes libre, mais l’État doit réguler sous peine de voir les groupes de pression agir sans retenue et les plus faibles souffrir davantage.
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