mardi 15 octobre 2024

L'eau que nous buvons 2/3

 

Du plastique dans notre corps

Des chercheurs de l'université de Naples ont eu la curiosité d'analyser, en mars dernier, des dépôts graisseux retirés des artères bouchées de certains malades. 
60% des malades avaient du polyéthylène dans les plaques d'athérome et 12% du PVC.
 
L'étude a porté sur 257 patients, suivis pendant trois ans après l'intervention.
Ceux qui étaient porteurs de NMP ont eu un risque 4,5 fois plus élevé d'être victime d'un infarctus ou d'un AVC.
 
D'autres études avaient déjà attesté que la présence des NMP augmentait le stress oxydatif, altérait le rythme cardiaque et laissait apparaître des marqueurs inflammatoires, témoins de réactions immunitaires anormales.
 
L'étude n'a pas pris en compte d'autres facteurs nuisibles au système cardio-vasculaire, comme la pollution de l'air ou le tabac. 
Elle ne peut donc, en l'état, établir un lien de causalité, mais la plus grande prudence semble devoir s'imposer.
 
Des recherches plus approfondies sont d'ores et déjà mises en œuvre par la communauté scientifique. 
Elles pourraient permettre de mieux comprendre les maladies cardiaques, qui sont tout de même responsables du tiers des décès de la population.
 

La suite, demain...

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