Du plastique dans notre corps
Des chercheurs de l'université de Naples ont eu la curiosité d'analyser, en mars dernier, des dépôts graisseux retirés des artères bouchées de certains malades.60% des malades avaient du polyéthylène dans les plaques d'athérome et 12% du PVC.
L'étude a porté sur 257 patients, suivis pendant trois ans après l'intervention.
Ceux qui étaient porteurs de NMP ont eu un risque 4,5 fois plus élevé d'être victime d'un infarctus ou d'un AVC.
D'autres études avaient déjà attesté que la présence des NMP augmentait
le stress oxydatif, altérait le rythme cardiaque et laissait apparaître
des marqueurs inflammatoires, témoins de réactions immunitaires
anormales.
L'étude
n'a pas pris en compte d'autres facteurs nuisibles au système
cardio-vasculaire, comme la pollution de l'air ou le tabac.
Elle ne peut donc, en l'état, établir un lien de causalité, mais la plus grande prudence semble devoir s'imposer.
Des recherches plus approfondies sont d'ores et déjà mises en œuvre par la communauté scientifique.
Elles
pourraient permettre de mieux comprendre les maladies cardiaques, qui
sont tout de même responsables du tiers des décès de la population.
La suite, demain...
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