La dissolution a provisoirement dissous l'arrivée du Rassemblement National au pouvoir.
Mais ceux qui les croient KO se trompent.
Bardella, dont on a
déjà oublié qu'il est euro-député et qu'il ne s'est pas présenté à
la législative française, vient de prendre la présidence du groupe
d'extrême droite créé par le Hongrois Viktor Orban (celui qui
avait prêté des sous au RN).
La dissolution n'a pas dissous les problèmes sociaux, l'abandon des services publics, les problèmes du réchauffement, des pollutions et de la biodiversité.
Le temps file. Jamais un mois de juin n'a été enregistré avec une
telle température!
On ne parle que des premiers ministres et on s'inquiète du regard noir et perdu du bébé Attal.
Quel que soit le prochain nommé, je crains que le bazar ambiant ne conduise à des formes de statu quo, oubliant les essentiels au nom du consensus.
Nos champions locaux sont en phase.
Lechanteux est heureuse d'être député nationale ou députée
national, on ne sait plus.
Masquelier, oubliant son accord gaullien avec Rachline, dénonce "des alliances écœurantes", et proclame avec sa mémoire courte que "la défense des idées doit prévaloir sur la petite stratégie électorale."
Rachline, lui, félicite Bardella "pour cette campagne remarquable" et pense que "tout commence maintenant!"
Qu'est-ce qu'il aurait écrit s'il avait été premier
ministre?
Mais d'une certaine façon, Rachline a raison: "Tout commence
maintenant!"
Il est grand temps de cesser de regarder bouger tous ces farceurs, qu'ils s'agitent à Paris ou dans nos villes.
Il est grand temps de descendre de l'Aventin et de s'engager!
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