mercredi 29 janvier 2020

L'écologie au centre...des décisions et des projets


   Réunions publiques à 18 heures 30
 
Mardi 4 février à la salle municipale de Saint-Jean-de-Cannes
Jeudi 6 février à la maison de quartier de la Tour de Mare
Mardi 11 février à la salle Agricola (près de la gare de Fréjus)
Jeudi 13 février à la salle du Centre Administratif de Saint-Aygulf
Lundi 17 février à la salle du Sextant, 1413 avenue de Provence



frejusencouleurs@laposte.net



Notre liste est écologiste parce qu'elle reconnaît qu'il n'y a pas de véritable transition écologique à gérer, que nous sommes face à un basculement et que le temps nous est compté pour prendre les bonnes décisions, localement et au niveau mondial.


Notre liste est de gauche, pas au sens partisan comme on l'entend souvent, mais pour une raison toute simple, parce qu'on est face à une question morale.

Le dérèglement climatique nuit et nuira d'abord aux plus modestes d'entre-nous alors qu'ils sont les moins responsables. Nos concitoyens qui sont en grande précarité consomment 2 tonnes de CO2 par an. La classe moyenne consomme une centaine de tonnes et les plus riches dépassent les 200 tonnes.


Prenons l'exemple du bâtiment.

Les logements les moins performants énergétiquement (les "passoires thermiques") sont majoritairement habités par les populations les plus modestes qui dépensent plus de 10% de leurs revenus pour se chauffer.
S'il n'y a pas d'actions collectives de grande ampleur pour participer à l'isolation, si on laisse chaque foyer se débrouiller, on comprend bien que seuls ceux qui en auront les moyens pourront se préserver des aléas climatiques au mépris de l'intérêt général.
La pose de climatiseurs pourrait répondre égoïstement au besoin de la famille aisée tout en renforçant l'effet délétère sur le réchauffement dont pâtiront encore un peu plus ceux qui ne peuvent se protéger.

C'est pour cela que notre liste propose d'aider à l'isolation ( cf le programme, visible sur la page du 6 janvier), comme le feront obligatoirement l'Europe (et l' État?) très bientôt. Il nous faudra diviser par cinq les besoins énergétiques de tous les bâtiments avant 2050. Et cela coûterait de 3 à 4% du PIB pour la FRANCE, soit 60 à 85 milliards par an.


C'est pour cela que nous proposons également de créer à Fréjus un site de formation professionnelle initiale et de reconversion pour les métiers liés à l'isolation et à la mise en œuvre des énergies renouvelables. Quand l'argent arrivera, le pays manquera de main d’œuvre qualifiée. Il nous faut profiter de cette crise pour la dépasser.


L'essentiel, face au basculement, va se jouer sur le terrain: rénovation donc, mais aussi, transport, révolution agricole, arrêt de l'artificialisation des sols...

Face au basculement, les questions écologiques doivent être au centre des décisions et des projets et non à la périphérie.

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