Réunions publiques à 18 heures 30
Mardi 4 février à la salle municipale de
Saint-Jean-de-Cannes
Jeudi 6 février à la maison de quartier de la Tour de
Mare
Mardi 11 février à la salle Agricola (près de la gare
de Fréjus)
Jeudi 13 février à la salle du Centre Administratif de
Saint-Aygulf
Lundi 17 février à la salle du Sextant, 1413 avenue de
Provence
frejusencouleurs@laposte.net
Je suis partout
L'ancien
recteur de l'Académie de Nice, aujourd'hui en Bretagne, a laissé filer par ses
services un courrier illégal adressé aux proviseurs.
Alerté,
notamment par les syndicats et par la presse, il a rectifié le tir après
quelques jours.
Car la
circulaire de 2002 est formelle sur ce point:
«En l’état
actuel de la législation, aucune distinction ne peut être faite entre élèves de
nationalité française et de nationalité étrangère pour l’accès au service public
de l’éducation. Rappelons, en effet, que l’instruction est obligatoire pour les
enfants des deux sexes, âgés entre 6 et 16 ans, qu’ils soient français ou
étrangers, dès l’instant où ils résident sur le territoire français... Il n’appartient pas au ministère de l’Éducation nationale de
contrôler la régularité de la situation des élèves étrangers et de leurs
parents au regard des règles régissant leur entrée et leur séjour en France.»
Cet épisode
malheureux de la vie ordinaire d'un rectorat montre à quel point le climat de
rejet de l'autre, véhiculé par les nationalistes xénophobes et racistes, peut s'infiltrer. Même dans
les endroits où on ne l'attend pas. Presque "naturellement",
probablement sans volonté militante, mais par imprégnation passive, comme si de
rien n'était.
C'est pour
cela que tout choix politique, qu'il soit de proximité ou national, doit nous
imposer une totale vigilance. Comme disait le journal collaborationniste des
années sombres: "Je suis partout".
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