vendredi 31 janvier 2020

"Je suis partout"



Réunions publiques à 18 heures 30

Mardi 4 février à la salle municipale de Saint-Jean-de-Cannes
Jeudi 6 février à la maison de quartier de la Tour de Mare
Mardi 11 février à la salle Agricola (près de la gare de Fréjus)
Jeudi 13 février à la salle du Centre Administratif de Saint-Aygulf
Lundi 17 février à la salle du Sextant, 1413 avenue de Provence



frejusencouleurs@laposte.net



Je suis partout


L'ancien recteur de l'Académie de Nice, aujourd'hui en Bretagne, a laissé filer par ses services un courrier illégal adressé aux proviseurs.






Alerté, notamment par les syndicats et par la presse, il a rectifié le tir après quelques jours.

Car la circulaire de 2002 est formelle sur ce point:

«En l’état actuel de la législation, aucune distinction ne peut être faite entre élèves de nationalité française et de nationalité étrangère pour l’accès au service public de l’éducation. Rappelons, en effet, que l’instruction est obligatoire pour les enfants des deux sexes, âgés entre 6 et 16 ans, qu’ils soient français ou étrangers, dès l’instant où ils résident sur le territoire français... Il n’appartient pas au ministère de l’Éducation nationale de contrôler la régularité de la situation des élèves étrangers et de leurs parents au regard des règles régissant leur entrée et leur séjour en France.»


Cet épisode malheureux de la vie ordinaire d'un rectorat montre à quel point le climat de rejet de l'autre, véhiculé par les nationalistes xénophobes et racistes, peut s'infiltrer. Même dans les endroits où on ne l'attend pas. Presque "naturellement", probablement sans volonté militante, mais par imprégnation passive, comme si de rien n'était.

C'est pour cela que tout choix politique, qu'il soit de proximité ou national, doit nous imposer une totale vigilance. Comme disait le journal collaborationniste des années sombres: "Je suis partout".

 

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