Les groupes de pression sont multiples:
- il y a ceux qui affirment que l'ONF ne fait plus rien au cœur du massif. Ils n'ont pas compris ce qu'était un RBI, où justement on laisse la forêt à l'état naturel,
- ceux qui affirment que l'ONF est incapable de remplir ses
misions par manque de financement (or la RBI apportera davantage
de moyens),
- ceux qui disent que des sentiers seront condamnés (je rappelle que l'on parle de 6% du territoire concerné),
- ceux qui creusent les sentiers avec les vélos électriques ,
- ceux qui les défoncent avec les motos tout terrain,
- ceux qui pensent aux différents business et estiment que le massif est "sous exploité,"
- ceux qui constitue des réserves de trésorerie pour pouvoir
attaquer tous ceux qui les priveraient, même partiellement, de
leur jouet favori,
- les élus qui veulent massifier le tourisme dans la montagne pour mieux les accueillir dans les campings, les locations, les hôtels du bord de mer et les parkings.
J'en oublie sans doute, mais tous se drapent de vertu en s'enroulant dans l'oxymore du "développement durable" ou dans les poncifs les plus passe-partout de "l'amour de la nature", du "respect de la nature" ou de "la pratique durable".
Dans le même temps, la Région essaie de créer pour 2028, le
dixième parc naturel régional, englobant les Maures, l'Estérel
et le massif de Tanneron.
Aux dernières nouvelles, Puget et Saint-Raphaël n'étaient pas
partantes, alors que Fréjus avait donné son accord. On retrouve
là-dedans les fâcheries (Muselier/Masquelier), les incohérences
(Fréjus pour, Saint-Raphaël contre) et la cacophonie des mille
feuilles qui nous coûtent cher.
Heureusement, l'Estérel sera toujours accessible, de façon plus raisonnable, en orientant les VTT sur les larges pistes réservées à la lutte contre les incendies et les randonneurs sur des sentiers réservés où ils seront plus en sécurité.
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