L'élection municipale, c'est pour mars 2026. Le temps d'une
grossesse...
Où en est-on des candidatures à Fréjus?
Pour l'instant, il y a trois candidatures de droite auxquelles
il faut ajouter celle de l'extrême droite, avec ou sans
Rachline.
Emmanuel BONNEMAIN:
C'est le plus ancien des candidats. Je date sa candidature au 17 février 2020.
Ce jour-là, il ne s'est pas rendu à la réunion que j'avais organisée pour tenter un front républicain susceptible de freiner le maintien du RN à la mairie.
Le sondage IFOP-Var-matin venait de claironner la quasi-certitude de l'élection de Rachline dès le premier tour. Et c'est ce qui s'est produit.
Ce sondage pronostiquait 7% pour sa liste.
Au même moment, il avalait la liste LR de Soler et lui proposait la place de première adjointe, avant de la phagocyter quelques mois plus tard.
Longtemps encarté à l'UDI dont il fut le responsable départemental, c'est l'avocat du centre ville, formé au droit des affaires, qui refuse "les calculs politiciens" et "les professionnels de la politique."
Il refuse tellement "les professionnels de la politique"
qu'il a pris comme secrétaire général de son parti, le
responsable national des jeunes LR, très proche de Laurent
Wauquiez.
Héritier de la droite fréjusienne qui a géré la ville pendant
des décennies, il voudrait s'approprier son meilleur tout en
dissimulant ses errements.
Quant aux "calculs politiciens", on aura l'occasion d'en reparler.
Paula FASSI:
Elle était venue faire un petit tour dans les réunions de travail de la gauche et des écologistes, en 2019, avant de se rendre compte qu'elle était bien de droite.
Elle s'est donc retrouvée sur la liste conduite par la LR Laurence FRADJ.
Depuis elle a muté, et maintenant elle est "citoyenne et
transpartisane". Il y aura sur sa liste "des gens de
droite et de gauche". Elle ne "rentrera pas dans la
politique politicienne."
Comme elle a fait des études de comptabilité, "elle pense
qu'elle saura mieux gérer la ville" que Rachline. Bon, là
on peut lui faire confiance, on ne peut pas faire pire...
Son positionnement m'intrigue tout de même. Elle a déclaré sa candidature au journal Var-matin, le 1er mai dernier. Le journaliste lui avait alors demandé "si c'était pour s'ériger contre la municipalité Rassemblement national". Elle répondit: "Pas du tout!"
Depuis longtemps, elle milite ou a milité dans plusieurs petites associations sportives ou humanitaires. En ce moment, elle s'occupe d'urbanisme et veut que l'on construise "de façon plus aérée avec davantage de parkings." Elle veut construire "entre Caïs et la zone commerciale de Puget, des logements durables en accession à la propriété".
Elle veut promouvoir "le développement durable, la cohésion sociale, l'éducation, l'innovation et la sécurité qui n'est pas l'apanage du RN".
Martial CERRUTTI:
C'est le dernier candidat déclaré. Var matin nous l'a présenté dans son édition de lundi dernier.
Il est agent immobilier à Saint-Raphaël. C'est un militant LR, mais comme souvent à droite, il sera sans étiquette.
Il s'était présenté à l'élection départementale de 2022 avec
l'ex-femme d'un ancien adjoint RN de Rachline. Il
y a 3 ans, ils se déclaraient "candidats des droites
républicaines" avec les convictions des "Pasqua,
Séguin, de Gaulle..."
Il veut développer le tourisme d'affaires, le commerce et le
patrimoine.
Il veut surtout faire preuve "de bon sens" et cite un exemple pour bien illustrer sa pensée: "Imaginez un feu rouge entre minuit et 3 heures du matin: vous êtes tout seul et de l'autre côté c'est vert pendant 10 minutes. Ça n'a plus de sens. L'IA peut très bien faciliter tout ça et aider, notamment sur la circulation ou les bâtiments avec une notion écologique".
Ah la notion écologique! Je sens que c'est du solide, tout ça.
Pour l'instant, il "discute simplement avec Emmanuel Bonnemain".
A suivre, bien évidemment.
David RACHLINE:
On ne le présente plus. Et en plus, je ne
suis même pas sûr qu'il sera candidat...
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